Il faut faire un effort pour superposer nos anciennes images des motus (îlots) déserts avec la succession ininterrompue des bungalows hôteliers sur pilotis. Le fantastique jardin de corail gravé dans nos têtes comme l'un de nos plus beaux souvenirs de voyage n'est plus qu'un champ désert de calcaire marron. La population dont nous nous rappelions la gentillesse et la qualité de l'accueil, maintenant très habituée aux touristes nous semble indifférente aux étrangers.
Mais en prenant le temps de visiter, de regarder, de parler, et en effaçant un peu les anciennes images, nous profitons de très beaux mouillages, regardons les raies manta nager dans le courant, retrouvons quelques zones de beaux coraux, et suivons les conseils des habitants pour trouver les chemins vers les nombreuses crêtes des montagnes de l'île. Le lagon est si beau vu d'en haut.
Souvent il y a des fruits à cueillir, citrons, pamplemousses, goyaves... L'auto-stop marche tout compte fait assez bien, nous rencontrons des confrères bateliers sympathiques, les polynésiens font volontiers une petite causette sur les bords de route depuis leur jardin, et pour notre plus grand plaisir, ceux que nous voyons souvent nous offrent fruits et plats locaux.
Finalement pris par le charme de Bora-Bora, nous hésitons entre rester pour assister à l'ouverture du Heiva (fêtes polynésiennes en juillet), ou partir vers Maupiti, dernière escale prévue en Polynésie.
Les photos terrestres: diaporama
Les photos sous-marines: diaporama
Quatre courtes vidéos sous-marines : : voir vidéos
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