Du Vanuatu aux Louisiade : sportif

Le vent monte rapidement après le départ, la mer devient grosse, avec de grandes vagues couvertes d'écume qui soulèvent l'arrière du bateau pour le précipiter ensuite dans une descente rapide, puis la poupe se soulève à nouveau... et ainsi de suite... Enfin, après 2 jours, l'alizé reprend sa force "normale" musclée, l'environnement devient moins hostile, nous déroulons un peu plus de toile et le moral passe au beau.
Nous voulions nous arrêter en route sur la toute petite île de Renell (archipel des Salomon), mais ce n'est pas raisonnable avec une telle houle. Nous maintenons notre objectif d'escale dans l'archipel des Louisiade (Papouasie Nouvelle-Guinée).
Lorsque nous entrons dans l'immense lagon (200km de long) avec un courant favorable, le vent se déchaine à contre sens et lève un clapot que Io apprécie peu. La vitesse diminue de façon consternante (1 nœud), et c'est le moment que choisissent les coutures de la grand-voile pour nous lâcher : un grand bruit, et la toile est en 2 morceaux. Heureusement le moteur pousse assez, les îles commencent à nous protéger, une pirogue à voile apparait, ses occupants nous font de grands signes de bienvenue et nous jetons l'ancre avec une joie certaine dans des vents rabattants mais à l'abri et sur une eau toute plate ...

Les photos :     diaporama