10 avr. 2017

De la Guyane à la Martinique : avec le courant, presque contre le vent

Sur ce trajet, le courant est rapide et favorable. Mais nous remontons au vent, nous n'en avons pas l'habitude et ce n'est pas confortable.
Pendant 3 jours la houle est forte. Si forte que nous abandonnons notre projet d'escale aux Iles du Salut.
 Le pilote automatique n'apprécie pas les sauts du bateau dans les creux des vagues, nous devons barrer 12 heures pour nous dégager de la côte. Il ne peut reprendre le travail que lorsque nous avons atteint des zones plus profondes où les vagues deviennent moins abruptes. Comme elles passent encore par dessus le bateau et l'arrosent copieusement, nous restons confinés à l'intérieur deux jours par 30°C, hublots fermés ... il fait chaud.
Enfin, comme prévu, les éléments s'apaisent, le vent tourne favorablement, Io vogue à plat et nous terminons tranquillement, seulement troublés par une zone de fortes averses (signalée par Florence) qui croise notre route et que nous laissons passer devant en ralentissant un peu.
Le cinquième matin, la Martinique monte sur l'horizon. Heureux et émus, nous posons l'ancre dans la baie de Sainte-Anne d'où nous étions partis il y a 5 ans.
Notre tour du monde est bouclé. Champagne !

Les photos : album et diaporama

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