Quatre petites îles habitées par un peu plus de 1000 personnes et quelques îlots déserts dans un vaste lagon envahi de fermes perlières, 2 cargos ravitailleurs par mois, un avion par semaine.
La vingtaine de voiliers au mouillage constitue une bonne partie de l'activité touristique, et le terme de "voilier" représente ici une sorte de classe sociale reconnue et bien accueillie. Que ce soit au village de Rikitea sur Mangareva ou chez les rares habitants d'Akamaru, Taravaï, Aukena, l'accueil est polynésien : gentillesse, cadeaux, invitations...
Surprise ! déjà 5 semaines que nous sommes dans ce presque paradis. Nous partageons les journées avec les copains locaux ou "voiliers" : balades en "montagne", cueillettes de fruits, pêches nocturnes aux langoustes, poulpes et cigales de mer, chasse aux chèvres, pêche au large, ouverture à la hache des noix de coco pour nourrir les cochons, parties de cartes, discussions autour de cafés, bons repas, barbecues, cochons grillés... et nettoyages de la coque (sans copain).
Parce que parfois le vent un peu fort rend les mouillages inconfortables, et aussi parce que la mer s'est refroidie (24°C) en ce début d'hiver, nous nous baignons peu, ce qui est dommage car le corail et les poissons et coquillages qu'elle abrite sont magnifiques.
Demain, nous partons vers les Marquises (environ 10 jours de traversée). Mais comme souvent et particulièrement cette fois-ci, nous avons un pincement au cœur en quittant cette escale. Nous garderons le souvenir de la douceur mangarévienne et des beaux paysages.
Les photos : diaporama
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