Jamestown, la petite "capitale" s’étend dans un vallon encaissé qui débouche sur la seule baie fréquentable de l'île.
Au pied des austères falaises noires et ocres, des bouées sont installées pour amarrer les bateaux. Le voilier est en sécurité, mais la houle est presque la même qu'en pleine mer, la vie à bord est remuante, nous passons donc toutes nos journées à terre. Pour débarquer, il y a un service de bateau-navette; la navette ne pouvant accoster à cause de la houle, au signal du pilote il faut sauter sur le quai en s'aidant si besoin des cordes pendues à un portique.
Les îliens (les "Saints") sont extrêmement aimables, tout le monde se salue. Les balades sont variées, sentiers à mi-falaise surplombant l'océan, chemins dans des paysages volcaniques, promenades au milieu des champs sur le "haut plateau". A Longwood, la dernière demeure de Napoléon est un beau domaine dans un paisible village, un lieu idéal pour écrire ses mémoires... Il ne fut pas le seul exilé sur l'île. Quatre-vingts ans après lui, 6 000 prisonniers Boers sud-africains ont été déportés ici et internés dans des camps. L'histoire raconte que leur général en débarquant s'est adressé au fantôme de Napoléon en lui disant : "même ennemi, même résultat !".
Un aéroport a été construit, mais il est impraticable, trop dangereux à cause des vents forts et tourbillonnants. Le seul moyen de ravitaillement et de transport reste donc le navire "Royal Majesty Ship Sainte Hélène" qui effectue des rotations depuis l'Afrique du Sud. Le fret est débarqué via une barge qui s'approche le plus possible du bord où une grue soulève les containers ... transbordements délicats. Les télécommunications sont faibles et devaient être améliorées parla pose d'un câble sous-marin, opération financée par l'Europe; le Brexit pénalise Sainte-Hélène...
Nous apprécions beaucoup l'escale et y serions restés volontiers quelques jours de plus, mais notre route jusqu'en Guadeloupe est encore longue et la saison avance.
Au pied des austères falaises noires et ocres, des bouées sont installées pour amarrer les bateaux. Le voilier est en sécurité, mais la houle est presque la même qu'en pleine mer, la vie à bord est remuante, nous passons donc toutes nos journées à terre. Pour débarquer, il y a un service de bateau-navette; la navette ne pouvant accoster à cause de la houle, au signal du pilote il faut sauter sur le quai en s'aidant si besoin des cordes pendues à un portique.
Les îliens (les "Saints") sont extrêmement aimables, tout le monde se salue. Les balades sont variées, sentiers à mi-falaise surplombant l'océan, chemins dans des paysages volcaniques, promenades au milieu des champs sur le "haut plateau". A Longwood, la dernière demeure de Napoléon est un beau domaine dans un paisible village, un lieu idéal pour écrire ses mémoires... Il ne fut pas le seul exilé sur l'île. Quatre-vingts ans après lui, 6 000 prisonniers Boers sud-africains ont été déportés ici et internés dans des camps. L'histoire raconte que leur général en débarquant s'est adressé au fantôme de Napoléon en lui disant : "même ennemi, même résultat !".
Un aéroport a été construit, mais il est impraticable, trop dangereux à cause des vents forts et tourbillonnants. Le seul moyen de ravitaillement et de transport reste donc le navire "Royal Majesty Ship Sainte Hélène" qui effectue des rotations depuis l'Afrique du Sud. Le fret est débarqué via une barge qui s'approche le plus possible du bord où une grue soulève les containers ... transbordements délicats. Les télécommunications sont faibles et devaient être améliorées parla pose d'un câble sous-marin, opération financée par l'Europe; le Brexit pénalise Sainte-Hélène...
Nous apprécions beaucoup l'escale et y serions restés volontiers quelques jours de plus, mais notre route jusqu'en Guadeloupe est encore longue et la saison avance.
Les photos : album et diaporama
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